Le 4 juillet 2025,
Elle est belle,
à attendre
assise là,
ce je ne sais quoi.
Une pensée la traverse
son regard s’ouvre,
un instant se perd,
Et se redirige vers toi.
toujours pleine de tendresse,
elle acquiesce et rit aux éclats,
parle, s’arrête, censure et se blesse,
car par amour, fait ses choix.
Elle est belle,
à attendre
assise là
Tournée vers l’au delà.
Son souvenir est intact
mais la bouche sèche, prise dans le talc,
poussiéreuse des temps passés
s’est abîmée à force d’espérer,
Elle sait.
Son sourire timide,
remplit le vide environnant,
sur qui l’ennui fragile
s’agrippe, comme un aimant.
Elle est belle,
à attendre
assise là
le retour de son roi.
Août 69 sur un mur, une mémoire suspendue
Ancrée dans un corps qui,
D’un coup – s’est fendu.
Plongée dans un cadre brodé, cœur tendu
Revivre ce qui a été, un jour, perdu.
Un fauteuil vide en face d’elle
Une télé active joue sur muet
Et bientôt, fin de l’été.
Elle est belle,
à attendre
assise là
ce : ”Maman, c’est moi, non, je ne pars pas.”
quand le soir tombe
que la solitude ronge
que le souvenir règne
Elle,
Est belle,
à attendre,
assise là
que la mer lui rende,
ce qui, depuis 65 ans, la noie.
Ah,
Qu’elle est belle
Cette Hélène
posée là
avec ce je ne sais quoi
dans le regard,
que seul, le temps effacera.
Leave a Reply