Thoughts notes du 02/07/2024,
“On finit toujours par regretter ce que l’on a pas tenté”
Ces derniers temps, le je se questionne comme un va-et-vient
à quel moment il faut s’arrêter et quand faut-il persister ?
Parce que si “Je” se stop et qu’un projet – perfect fit – arrive juste après ?
Et si Je se bute à continuer sur un chemin qui ne lui était pas destiné
au lieu de regarder le bon, qu’était celui-là, là-bas, ici-bas, là où Je ne regardait pas.
–> Comment s’orienter ? <–
Quand la boussole de l’intuition se brouille et fait défaut
Suivre ce qui plaît, oui, là où on se sent bien, oui-oui mais.
Et si le “là ou on se sent bien” est moins fort qu’avant, quand il rayonnait puissamment ?
S’acharner ou se repositionner ?
Comment sait-on que c’est qu’une marche de plus à gravir ?
Une porte à ouvrir ?
Un mur à démolir ?
Que la difficulté, n’est que cet échange, ce prix à payer
et non le message d’un “il faut abandonner” ou “‘faut tout changer”.
Et justement ;
Quand est-ce qu’on voit que c’est le moment de bifurquer ?
Qu’on serait plus utile au service d’autre chose, d’autres causes, quoi.
Que ce “j’aime moins” est le résultat d’un travail de choix et d’experiences qui offrent et amènent ce “j’aime mieux” ou “j’aime plus” et Je préfère finalement être ailleurs que là où Je était.
Ou bien que c’est juste Je et son champ de vision trop restreint ?
Qui a besoin d’urgence d’un peu de poussière de fée.
Mais, lorsque rien, ici, n’a encore vraiment commencé. Temps perdu ou temps gagné ?
ou peut-être, qu’on ne se rend pas encore compte de l’avancée…
Effet cumulé ? Qui arrive tout doucement et en silence
Ou
A force de prendre sans cesses des routes différentes est-ce qu’on arrive à un moment à une destination ou est-ce qu’on passe sa vie à vagabonder par peur de se réaliser ?
hé! hé? une petite peur du succès ?
Et Je adore se souvenir des “on dit” “UNE chose à la fois”
“Focus” et concentre toi” “Ne te disperse pas”
Motus et bouche cousue, Je ne bronche pas.
Je s’est “focussé”, a peut-être un peu trop forcé.
Mais Je peut, alors Je fait et ne veut pas s’arrêter.
Par fierté ? Trop de temps donné ? Peur de tout recommencer ?
Mais les Je ont des problèmes d’égos, ça peut aussi être ça, tu sais.
Quand on prend l’avion,
Qu’on traverse les nuages,
Parfois, ils sont gros, épais et gris, parfois les éclairs passent tout près de lui
et l’orage bombarde le ciel, Le mauvais temps est là et compte bien ne jamais s’arrêter.
Lui, continue sa route. Malgré les intempéries, l’itinéraire et les bis sont tracés.
Il n’en fini pas de voler et de s’élever.
Et puis, il y a toujours ce moment, où il passe, inaperçu, au dessus du grabuge,
le soleil se pointe rayons par rayons et viens le réchauffer,
traversant de sa chaleur ses petits hublots,
souriant il lui susurre : après le déluge, il fait beau.
Et puis, tout en bas, dans d’autres yeux,
Un chien observe cet avion voler, allongé sur un clou.
Il est inconfortable, soit, il le sait,
mais le mal n’est pas assez aigu, il paraît,
pour qu’il se déplace et bouge, ce fou !
Tant que cette disposition lui sera supportable,
Et que le clou ne voudra pas tout à fait s’enfoncer,
mais demeurant bien palpable, se plait à l’orée de sa chair,
le chien pourra rester comme ça, des années, couché,
latent, sur ce pauvre clou rouillé, par terre.
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